Conditions pour un prêt à taux zéro : ce qu'il faut savoir
L'État a créé deux prêts à taux zéro. Le PTZ Plus concerne l'achat d'un logement. Pour y souscrire, il ne faut pas avoir acheté ou avoir été propriétaire de son logement pendant les deux années précédant la souscription du prêt. L'éco-prêt à taux zéro concerne les travaux d'amélioration énergétique. Les travaux doivent être réalisés par un professionnel pour un montant maximal de 30000€.
Le PTZ Plus
Les prêts bancaires incluent généralement une part d'intérêt que l'emprunteur s'engage à rembourser. Cependant, deux prêts proposent un taux à 0%. Les taux d'intérêt sont financés par l'État. Il s'agit du Prêt à Taux Zéro Plus (PTZ+) et de l'éco-prêt à taux zéro.
Le PTZ Plus
Ce prêt a pour objectif de favoriser l'accession à la propriété immobilière chez les primo-accédants. Les conditions d'obtention sont souples. Au cours des deux dernières années, il ne faut pas :
- Avoir acheté un logement principal.
- Avoir été propriétaire du logement occupé, sauf dérogation pour les personnes handicapées.
Il s'agit d'un prêt sans condition de ressources.
Cependant, pour bénéficier d'un prêt intéressant (jusqu'à 40% du montant de la transaction), certaines conditions doivent être réunies. Il faut acheter :
- Un logement dans une zone à forte demande (zone A).
- Dans un "bâtiment à basse consommation".
- Dans une construction neuve plutôt qu'ancienne.
L'éco-prêt à taux zéro
L'éco-prêt à taux zéro a pour objectif d'améliorer les performances énergétiques (moins de consommation de gaz, d'électricité, etc.) d'un logement. Comme le PTZ+, l'éco-prêt à taux zéro bénéficie de conditions d'accessibilité assez souples. Pour y avoir droit, il faut faire des travaux :
- Pour une amélioration énergétique du logement.
- Réalisés par des professionnels.
- Dans un logement construit avant 1990.
Il faut également faire un prêt :
- Pour une durée minimale de trois ans et pour une durée maximale de quinze ans.
- D'un montant maximal de 30000€.
Il n'y a pas de conditions de ressources.
En plus des travaux d'amélioration énergétique, peuvent être pris en compte :
- Les frais de maîtrise d'œuvre (architecte, bureau d'études, etc.).
- Les frais induits (réfection de la charpente, mise aux normes de l'installation électrique, etc.).
- Les frais d'assurance de maîtrise d'ouvrage.