Albert Cossery : biographie
L’Égyptien Albert Cossery est un auteur francophone, ses œuvres en plus d’être des succès et recevoir des prix ont été adaptées en bande dessinée et/ou au cinéma. Albert Cossery n’a écrit au cours de sa carrière que quelques romans et un recueil de nouvelles se passant en grande majorité en Égypte qui feront de lui le grand écrivain que beaucoup connaissent et apprécient.
Premiers pas
Albert Cossery est né le 3 novembre 1913 au Caire en Égypte et est décédé le 22 juin 2008 à Paris où il est enterré au cimetière du Montparnasse. Il ira tout d’abord dans une école chrétienne avant d’intégrer le collège des Frères de la salle et ensuite le lycée français de Bab Al-Louq. En 1945, il s’installera en France à l’hôtel La Louisiane où il y restera jusqu’à la fin de sa vie puisqu’il y décèdera à l’âge de 94 ans. Ses écrits inspireront de nombreux créateurs comme des chanteurs, des metteurs en scène, et même des étudiants et des chercheurs, car pas moins de 8 thèses et mémoires seront proposés à partir du travail d’Albert Cossery.
Sa carrière
Passionné par la langue française, Albert Cossery commence à écrire des romans et des poèmes français à l’âge de 10 ans, mais c’est seulement en 1940 avec l’aide d’Henry Miller qu’Albert Cossery publie son tout premier ouvrage "Les hommes oubliés de dieux " publié aux éditions Joelle Losfeld. À noter que cette édition publiera toutes les œuvres de l’auteur sauf les rééditions. 3 ans plus tard, il sortira "La maison de la mort certaine". Ses romans "Les couleurs de l’infamie" et "Mendiants et orgueilleux" sont adaptés en bande dessinée par Golo. Ce dernier ouvrage sera également adapté au cinéma ainsi que "La violence et dérision".
Son action
Cossery Albert passionne par son génie d’écriture, ce qui lui faudra de nombreuses récompenses comme en 1990, le grand prix de la Francophonie pour l‘ensemble de son œuvre ou bien encore en 2000, le prix Méditerranée pour son livre "Les couleurs de l‘infamie". Il sera fait officier des arts et des lettres en 1995 par le ministre de la culture et la francophonie de l‘époque, Jacques Toubon.